Chez Frouche aussi j'aime bien aller faire un tour...
Frouche, je l'ai découverte grace à Hermoine. Elle a eu des jours meilleurs, mais aussi de bien pires et je trouve qu'elle remonte la pente drôlement bien. En plus, elle a une vraie qualité d'écriture.
Son dernier texte parle de seaux de larmes, ces seaux elle les a d'abord orthographiés sceaux, avant de se corriger. J'ai eu envie de lui laisser un com, et puisque je donne dans le parasitage de blogs amis, j'ai laissé ce com sur mon blog plutôt que sur le sien. Voici d'ailleurs le lien vers son texte:
http://frouchetouloumes.canalblog.com/
Que veux-tu sceller avec tes larmes, Frouche ? C'est bien de laisser une trace de nos lapsus...
Je viens d'aller faire un petit tour dans mon dico, le mot sceller a plusieurs entrées possibles et intéressantes. Je te livre la citation de Camus que j'y ai trouvée: "Son visage épuisé, malgré la bouche scellée, semblait sourire à nouveau". (Ouah!, j'ai l'impression d'être aussi cultivée qu'Adrienne, quand je recopie ça, classe, non ?)
Voilà, c'est la réponse que j'aimerais vous faire, à vous êtes venus prendre de mes nouvelles.
Oui, la séance sur le divan du bord de l'étang fut fructueuse, oui, parfois lâcher prise avec mes enfants s'apparente à un abandon, et parfois la tentation de l'abandon est grande, et c'est cela même qui est si douloureux, honteux et affolant. Je traverse ces contrées difficiles car elles en cachent d'autres plus anciennes et pour l'instant encore très inquiétantes. Je suis plusieurs chemins qui ne semblent pas partir dans les mêmes directions, pourtant le but est le même, me retrouver, me réunir, m'apaiser.
Elle me parle cette phrase de Camus. Pas encore le bonheur, certes, mais l'espoir y est.
Je vous embrasse